Mon récit du premier ultra marathon 90 km.
Très heureux de participer à mon premier ultra trail, Départ 05.00 du matin, 760 coureurs sur 1000 inscrits pour les 90 km. Je m'élance ...sur un rythme pas trop élevé 4’40’’, mais sur un 90 km trail c'était peut-être partir au suicide. Ce début 5km de course se fait sur route goudronné, ensuite sur chemin en grave jusqu’au km 14. Je suis en très bonne confiance, même si mes pieds ne sont pas à 100%. Inflammation à mon orteil pied gauche et inflammation à mon talon droit. Je garde le moral et avance en me disant que se va tenir jusqu'à Mora. Les premiers kilomètres défilent assez vite 10, 20, 30, sans aucune difficulté, je suis moi-même surpris. Nous commençons à prendre des petits sentiers étroits avec des portions de chemin sur planche tellement le sol est trempés par les pluie, dans le climat dans le massif de Dalarna. A cette portions de course je peux réaliser la difficulté du trail. Nous arrivons au Premier ravitaillement ou nous trouvons à manger sucrer et saler, je retiens ce que Jonas a dit sur le ravitaillement, prend son temps pour s’alimenter. J'ai bien repris des forces et repart sur allure une soutenu 4.53 minutes, mon pied droit deviens douloureux donc je décide d'enlever ma prothèse qui me gêne. Je suis presque au premier marathon 33 kilomètre la pluie fait son apparition, il fait de plus en plus froid. Je mes mon coupe-vent, nous arrivons sur une portion de terrain complètement sauvage avec une belle monté. La monter se fait difficilement, les chaussures rentre dans la bue, mes chaussure se plante à chaque pas dans ce terrain très humides, boueux, vraiment un passage très très dur. 42,195 km ça y est premier marathon, heureux ou presque reste à voir le reste, je voie une affiche, inscrit dessus maintenant vous êtes Ultrarunners, ça me donne une joie, une motivation en plus de savoir que maintenant je cours dans un univers inconnu ou presque pour certaines personnes. La course commence à prendre forme, la moitié parcourue, les muscles des cuisses commence à se faire ressentir, le moral prend le relai pour me guider kilomètre après kilomètre !! Deuxième stand de ravitaillement km 46, sucrer, saler, pâte, saucisson avec petit pain brioché, crêpe, jus de myrtille, Coca, bonbon, chips, ..........etc. Le plein est fait je repars sans attendre pour ne pas me refroidir. La pluie fait son apparition et sa deviens de plus en plus dure, moralement. Besoin de faire mes besoins comme d’habitude ; la 5 fois que je pisse je tiens à signaler. Passage très dure à ce moment-là, les jambes ne veulent plus courir ou presque au ralenti, je m’accroche, je continue, je suis toujours en dessous des 10 kilomètres à l'heure. Les km défilent tout doucement, ce qui prouve que la situation et la réalité d’un ultra et 2 fois plus dure qu'un marathon. Je garde ma motivation sur l’idée de finir cette course en pensant beaucoup à Hanna aux enfants, à ce premier ultra en suède et aussi que c’est mon première, alors on va ne pas s’arrêter là-:-)) km 70 La pluie fait son apparition à nouveau, le terrain devient très, très humide, la terre est noire et belle que les devienne tout noire ! Par endroit le sol est tellement humide que l'on enfonce jusqu’à la cheville, ça monte et descente, ça n'arrange pas les choses, ça demande beaucoup d'énergie pour faire quelques mètres. Je commence à m'arrêter de plus en plus souvent pour reprendre mes idées, me remettre dans mon état d'esprit de combattant. La fatigue de la veille se fait ressentir, dormit que 2 heures maximum à cause de l’adrénaline de courir mon premier ultra, réveiller 12.45 pour aller manger les pâtes d'avant course, et pour faire le trajet 90km jusqu'au départ. Je repars en trottinant, car courir est un grand mot dans c’est moment-là, km75 ravitaillement, je mange et boit toujours bien, ça démontre que mon organisme fonction bien, ça m'arrive d'avoir des bouffer de chaleur par la fatigue qui rend la situation un peu plus dure. Je repars en marchant, me parlant, imaginant, enfin tout ce que je peux rêver quoi, mais ne jamais penser à vouloir arrêter !! Donc viens l’idée de faire une sorte de jeu, courir sur les endroits plats, les descentes et marché sur les portions en côtes. Sa marche je retrouve de la force et poursuit mon trail. J’ai la joie de courir car je peux discuter avec le bénévole, rigoler avec eux. PS : Impressionnant tous les cèpes ou les champignons dans ces bois, écœurant:) km 15 avant la fin de mon rêve, je m'arrive à un stand pour boire et trouve un coureur, très fatigué, commence à causer de la course et décidons de faire les derniers km ensemble. Nous repartons en semble en bavardant, se racontant notre journée à courir dans la forêt. Nous sommes au même état d'esprit, même condition, nous avançons et avons la joie de faire les kms restants. Le reste du chemin se fait tout seul, 8, 7, 6, 5, 4 km et les deniers kms son à autre porter, ont discutent à quelle allure allons-nous finir cette Ultra, au sprint me dit -il ! 2km, 1km nous entrons dans le village, Le bonheur est là, les jambes ne nous fond plus mal, ont passent la ligne d’arriver avec le sourire, c'est fini, je ne réalise pas trop. Il me faudra 10 minutes pour reprendre mes esprits et savourer cette belle aventure. Total : 158 place sur 760 9h19’43’’ de course pour 90 km. 867m de déniveler
Total :
158 place sur 760 Très heureux de participer à mon premier ultra trail, Départ 05.00 du matin, 760 coureurs sur 1000 inscrits pour les 90 km. Je m'élance ...sur un rythme pas trop élevé 4’40’’, mais sur un 90 km trail c'était peut-être partir au suicide. Ce début 5km de course se fait sur route goudronné, ensuite sur chemin en grave jusqu’au km 14. Je suis en très bonne confiance, même si mes pieds ne sont pas à 100%. Inflammation à mon orteil pied gauche et inflammation à mon talon droit. Je garde le moral et avance en me disant que se va tenir jusqu'à Mora. Les premiers kilomètres défilent assez vite 10, 20, 30, sans aucune difficulté, je suis moi-même surpris. Nous commençons à prendre des petits sentiers étroits avec des portions de chemin sur planche tellement le sol est trempés par les pluie, dans le climat dans le massif de Dalarna. A cette portions de course je peux réaliser la difficulté du trail. Nous arrivons au Premier ravitaillement ou nous trouvons à manger sucrer et saler, je retiens ce que Jonas a dit sur le ravitaillement, prend son temps pour s’alimenter. J'ai bien repris des forces et repart sur allure une soutenu 4.53 minutes, mon pied droit deviens douloureux donc je décide d'enlever ma prothèse qui me gêne. Je suis presque au premier marathon 33 kilomètre la pluie fait son apparition, il fait de plus en plus froid. Je mes mon coupe-vent, nous arrivons sur une portion de terrain complètement sauvage avec une belle monté. La monter se fait difficilement, les chaussures rentre dans la bue, mes chaussure se plante à chaque pas dans ce terrain très humides, boueux, vraiment un passage très très dur. 42,195 km ça y est premier marathon, heureux ou presque reste à voir le reste, je voie une affiche, inscrit dessus maintenant vous êtes Ultrarunners, ça me donne une joie, une motivation en plus de savoir que maintenant je cours dans un univers inconnu ou presque pour certaines personnes. La course commence à prendre forme, la moitié parcourue, les muscles des cuisses commence à se faire ressentir, le moral prend le relai pour me guider kilomètre après kilomètre !! Deuxième stand de ravitaillement km 46, sucrer, saler, pâte, saucisson avec petit pain brioché, crêpe, jus de myrtille, Coca, bonbon, chips, ..........etc. Le plein est fait je repars sans attendre pour ne pas me refroidir. La pluie fait son apparition et sa deviens de plus en plus dure, moralement. Besoin de faire mes besoins comme d’habitude ; la 5 fois que je pisse je tiens à signaler. Passage très dure à ce moment-là, les jambes ne veulent plus courir ou presque au ralenti, je m’accroche, je continue, je suis toujours en dessous des 10 kilomètres à l'heure. Les km défilent tout doucement, ce qui prouve que la situation et la réalité d’un ultra et 2 fois plus dure qu'un marathon. Je garde ma motivation sur l’idée de finir cette course en pensant beaucoup à Hanna aux enfants, à ce premier ultra en suède et aussi que c’est mon première, alors on va ne pas s’arrêter là-:-)) km 70 La pluie fait son apparition à nouveau, le terrain devient très, très humide, la terre est noire et belle que les devienne tout noire ! Par endroit le sol est tellement humide que l'on enfonce jusqu’à la cheville, ça monte et descente, ça n'arrange pas les choses, ça demande beaucoup d'énergie pour faire quelques mètres. Je commence à m'arrêter de plus en plus souvent pour reprendre mes idées, me remettre dans mon état d'esprit de combattant. La fatigue de la veille se fait ressentir, dormit que 2 heures maximum à cause de l’adrénaline de courir mon premier ultra, réveiller 12.45 pour aller manger les pâtes d'avant course, et pour faire le trajet 90km jusqu'au départ. Je repars en trottinant, car courir est un grand mot dans c’est moment-là, km75 ravitaillement, je mange et boit toujours bien, ça démontre que mon organisme fonction bien, ça m'arrive d'avoir des bouffer de chaleur par la fatigue qui rend la situation un peu plus dure. Je repars en marchant, me parlant, imaginant, enfin tout ce que je peux rêver quoi, mais ne jamais penser à vouloir arrêter !! Donc viens l’idée de faire une sorte de jeu, courir sur les endroits plats, les descentes et marché sur les portions en côtes. Sa marche je retrouve de la force et poursuit mon trail. J’ai la joie de courir car je peux discuter avec le bénévole, rigoler avec eux. PS : Impressionnant tous les cèpes ou les champignons dans ces bois, écœurant:) km 15 avant la fin de mon rêve, je m'arrive à un stand pour boire et trouve un coureur, très fatigué, commence à causer de la course et décidons de faire les derniers km ensemble. Nous repartons en semble en bavardant, se racontant notre journée à courir dans la forêt. Nous sommes au même état d'esprit, même condition, nous avançons et avons la joie de faire les kms restants. Le reste du chemin se fait tout seul, 8, 7, 6, 5, 4 km et les deniers kms son à autre porter, ont discutent à quelle allure allons-nous finir cette Ultra, au sprint me dit -il ! 2km, 1km nous entrons dans le village, Le bonheur est là, les jambes ne nous fond plus mal, ont passent la ligne d’arriver avec le sourire, c'est fini, je ne réalise pas trop. Il me faudra 10 minutes pour reprendre mes esprits et savourer cette belle aventure. Total : 158 place sur 760 9h19’43’’ de course pour 90 km. 867m de déniveler
Total :
9h19’43’’ de course pour 90 km.
867m de déniveler
Mellantider
| Split | Klockan | Tid | Sträcktid | min/ km | km/h | Plac. |
|---|---|---|---|---|---|---|
| Smågan | 05:42:35 | 00:42:35 | 42:35 | 04:38 | 12.96 | 33 |
| Mångsbodarna | 06:54:35 | 01:54:35 | 01:12:00 | 05:03 | 11.92 | 35 |
| Risberg | 07:54:53 | 02:54:53 | 01:00:18 | 05:36 | 10.74 | 60 |
| Evertsberg | 09:07:31 | 04:07:31 | 01:12:38 | 05:52 | 10.24 | 74 |
| Oxberg | 10:50:56 | 05:50:56 | 01:43:25 | 06:54 | 8.70 | 100 |
| Hökberg | 11:57:17 | 06:57:17 | 01:06:21 | 07:13 | 8.32 | 113 |
| Eldris | 13:10:22 | 08:10:22 | 01:13:05 | 07:10 | 8.37 | 132 |
| Mål | 14:19:43 | 09:19:43 | 01:09:21 | 07:48 | 7.70 | 158 |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire